Rechercher

Le Prix littéraire du lycée – Édition 2023-2024

Le lycée invité à voter pour son Prix littéraire 2023-2024 !

C’est parti pour voter !

Le vote a lieu du lundi 15 avril jusqu’au mardi 7 mai 10h au CDI (urne identifiée) pendant les heures d’ouverture de la bibliothèque.
Modalités : 
Tout membre de la communauté scolaire (adulte, élève, étudiant) a le droit de voter dès lors qu’il s’engage à avoir lu un minimum de trois livres.
On ne peut voter qu’une seule fois et pour un seul livre. Le bulletin de vote sera déclaré nul si il désigne plus d’un livre gagnant.
Le lauréat sera proclamé à l’issue du dépouillement qui aura lieu mardi 7 mai à midi à l’amphithéâtre.

Ce projet littéraire est mis en place dès le jour de la rentrée. Dans le courant de l’année, nous organiserons, avec l’aide des librairies Thuard et Doucet, des rencontres avec les auteurs et autrices. Nous lancerons également des activités autour des livres : podcasts, booktok, lectures théâtralisées, photographies… Le jury se réunira pour récompenser les participants les plus créatifs. Le lauréat sera proclamé le 7 mai et il recevra son prix le jour du Festival du lycée. Le jury sera composé de dix membres : deux enseignants, un membre de l’Administration, deux membres de la Vie scolaire, un membre parmi les agents, quatre élèves dont un étudiant. Tous nos élèves et tous nos personnels vont devoir voter pour leur livre préféré parmi ces 10 sélectionnés par nos professeurs de lettres et documentalistes :

Choix de M. GUICHON Jean-Philippe
« Colloque  des  Télépathes » de Sandra  Moussempès (2017) : Spirites, parents disparus et starlettes de films d’horreur englouties par des sectes hippies inquiétantes, des voix spectrales s’élèvent en un colloque étrange et semblent dialoguer depuis un au-­delà très proche du monde où nous vivons. Une manière de convoquer aussi nos voix intérieures, celles des fantômes qui nous habitent, celles de nos peurs et de nos morts. Un CD que l’auteur interprète elle‐même constitue la bande son de cette œuvre ouverte sur des états de conscience inconnus.

Choix de Mme FOUCAULT Anne
« Mers mortes » de Aurélie Wellenstein (2019) : Ce  pourrait  être  notre  monde  demain.  Un  monde  où  tous  les  océans,  toutes  les  mers  du  globe  ont disparu et les êtres vivants avec eux. Ne reste qu’une poignée d’humains terrée ici et là au milieu des déserts, assaillie chaque nuit par des marées fantômes qui charrient les cadavres des animaux morts venus manger les âmes des survivants. Seuls les exorcistes parviennent à les maintenir à distance. Oural est l’un d’eux. Un jour, l’équipage d’un étrange navire le kidnappe. Direction : les glaces du Nord où vivrait le dernier animal marin de ce monde. Un livre de science­‐fiction sans vaisseau spatial ni extra-­terrestre ! Mais un livre de science‐fiction quand même car il nous projette dans un futur indéterminé et questionne notre rapport à la nature et aux êtres vivants.

Choix de Mme PERON-BLEVENNEC Émilie
« Les Derniers Jours de nos pères » de Joël Dicker (2010) : Si  vous  aimez  les  romans  historiques,  d’espionnage,  d’amour,  avec  un  suspense  haletant  et  des  personnages tous aussi attachants les uns que les autres, vous allez adorer « Les Derniers Jours de nos pères » de Joël Dicker. En 1941, en pleine Seconde Guerre mondiale, nos héros, des résistants, s’engagent au SOE, un service secret britannique créé par Churchill. Tous vont suivre une formation d’élite pour être parachutés en France où ils mèneront des opérations de sabotage et de renseignement, au péril de leurs vies. Joël Dicker est un écrivain suisse né en 1985. Il a remporté le Prix Goncourt des Lycéens avec La Vérité sur l’affaire Harry Québert. « Les Derniers Jours de nos pères » est son premier roman, paru en 2010.

Choix de Mme GERAULT Nadège
« Les Âmes noires de Saint­‐Malo » de Hugo Buan (2021) : Le chevalier Darcourt, de son vrai nom Louis Hervelin, est un orphelin de la Terreur. Dix ans après la mort de ses parents, il revient à Saint‐Malo, sa terre natale, en tant que commissaire général. A peine arrivé, il doit enquêter sur la mort d’un individu qui pourrait être impliqué dans la condamnation de ses parents et la disparition de sa sœur cadette, Justine. Accompagné de l’inspecteur Joseph et de l’inspecteur Henri, son ami d’enfance, Louis va arpenter les rues de Saint­‐Malo en adoptant des méthodes peu conventionnelles afin de résoudre ce crime et de retrouver sa sœur. À travers ce roman policier historique, Hugo Buan nous plonge dans les ruelles de la cité corsaire au début du XIXème siècle. Rien à voir avec la ville touristique de notre époque. Dans ce roman, Saint-­Malo est présentée comme une cité encore moyenâgeuse fourmillant d’activités commerciales, notamment celle de la prostitution. Le chevalier Darcourt va très vite se sentir à l’aise dans cet univers…

Choix de Mme ROTSZTEIN Isabelle
« L’Orangeraie »
de Larry TREMBLAY (2013) : Les jeunes jumeaux Amed et Aziz auraient pu vivre paisiblement à l’ombre des orangers plantés par leur grand‐père.  Mais  un  obus  traverse  le  ciel,  tuant  leurs  grands‐parents.  La  guerre  s’empare  de  leur enfance. Un des chefs de la région vient demander à leur père de sacrifier l’un de ses fils pour le bien de la communauté. Comment faire ce choix impossible ? Conte  moral  et  politique,  « L’Orangeraie »  maintient  la  tension  jusqu’au  bout.  Ce  court  roman,  à  la  fois actuel et intemporel, possède la force des tragédies.


Choix de Mme LE GUIET Sophie
« L’Art de perdre » de Alice Zeniter (2017) : « On ne leur a pas ouvert les portes de la France ; juste les clôtures d’un camp ». C’est dans ce camp de transit, le camp de l’horreur, que se retrouve enfermée la  famille de Naïma, lors de son arrivée en France à la fin de la guerre d’Algérie. Un demi‐siècle plus tard, Naïma, 25 ans, désire enfin comprendre d’où elle vient. Pour quelles raisons son père se mure-­t-­il dans le silence lorsqu’il s’agit d’évoquer le pays de son enfance et le passé ? L’histoire qu’elle découvre, faite de  douleurs, de honte et de non-­dits, c’est l’histoire d’Ali, son grand­‐père kabyle et celle de son père Hamid, condamnés à fuir un pays qui les condamne et contraints de vivre dans un pays qui les rejette.
Un roman bouleversant, qui ravive la mémoire de la guerre d’Algérie tout en nous parlant du présent ; un roman sur la colère et les questions d’identité. Vous vous retrouverez embarqués aux côtés de trois générations de personnages si touchants qu’ils vous accompagneront encore longtemps après la lecture.

Choix de Mme MOUILLÉ Natacha
« La Vraie Vie » de Adeline Dieudonné (2018) : La vraie vie vient souvent percuter nos rêves… jusqu’à les éteindre. Mais quand on est une petite fille de dix ans, le rêve est le plus fort. Un père violent, passionné de chasse ; une mère soumise voire absente n’y peuvent rien parce qu’il y a la casse comme formidable terrain de jeu, les glaces et le rire de son petit frère Gilles. Alors quand tout bascule, notre jeune héroïne n’est pas prête à se résigner. Elle a pour seules armes sa capacité de rêver et son innocence. Un livre cruel et haletant qui reste empreint d’une certaine magie.


Choix de Mme HELESBEUX Aude
« L’Usure d’un monde » de François­‐Henri Désérable (2023) : Alors  qu’éclatent  les  mouvements de  contestation contre le  régime de la République iranienne déclenchés par la mort de Masha Amini, jeune femme kurde iranienne torturée à mort par la police des mœurs pour le port d’un voile mal ajusté, François-­Henri Désérable entreprend une traversée de l’Iran à la fin de l’année 2022 en suivant les traces de Nicolas Bouvier, auteur de « L’Usage du monde », publié en 1963, et qui rend compte de sa propre traversée de l’Iran. Dans son récit de voyage, Désérable décrit le courage de la jeunesse iranienne, rend hommage à ces hommes et femmes qui luttent pour leurs droits, dénonce les hypocrisies du régime. Ce récit est tout en contraste et en sensibilité : l’auteur s’empare de cette situation grave et tragique que  vit  le peuple iranien, mais présente aussi au lecteur des personnalités de femmes et d’hommes accueillants, attachants, courageux, rencontrés au gré de son voyage, tout cela avec une certaine légèreté, de l’humour et de l’autodérision même parfois. C’est un carnet de voyage riche, illustré de quelques photographies,  qui parvient à restituer « une certaine manière d’être au monde », définition même de l’écriture selon Désérable.

Choix de Mme ALBERT-DEBEC Emmanuèle
« Là où chantent les écrevisses » de Delia Owens (2018) : « Un marais n’est pas un marécage. Le marais, c’est un espace de lumière, où l’herbe pousse dans l’eau, et l’eau se déverse dans le ciel. » Tout se passe effectivement dans ce marais de Caroline du Nord, un milieu naturel fascinant presqu’en dehors  de  la  civilisation et du temps, qui est le refuge de Kya, l’étrange « fille des marais », mais également le lieu d’un drame, qui va donner lieu à une enquête policière. Deux histoires s’entremêlent et immergent le lecteur dans un récit captivant ainsi que dans un questionnement sur ce qui fait la force intérieure d’un être humain. Une lecture envoutante qui allie émotion introspection et suspense !


Choix de Mme COLIN Céline
« Le Grand Monde »de Pierre Lemaitre (2022) : « Le grand Monde » est un roman d’aventures d’un auteur contemporain maître du genre ! Nous suivons les membres de la famille Pelletier, en 1948, de Beyrouth, où se trouve la savonnerie familiale, à Paris, où vivent les enfants, et Saïgon, pendant la guerre d’Indochine. Le talent de Pierre Lemaître est de créer des personnages hauts en couleurs, tour à tour drôles, monstrueux ou héroïques, et de nouer une intrigue palpitante à partir de faits (et d’un scandale) historiques. Le rythme est soutenu, et l’on ne peut que dévorer les aventures de la fratrie : Jean, l’aîné toujours perdant, François, qui débute dans le journalisme, Étienne, à la recherche de l’homme qu’il aime en Indochine et enfin la jeune Hélène, pressée de vivre enfin sa vie loin de ses parents.

A vos marque-pages … Prêts … Partez !