Cette année 2023-2024 à nouveau, le lycée Touchard-Washington organise un cycle de conférences destinées aux enseignants et à nos élèves et étudiants.
La première a eu lieu le mercredi 20 septembre 2023 de 14H à 15H30 à l’amphithéâtre sur le thème « La qualité des relations éducatives et pédagogiques, un levier pour un climat de bien-être et de réussite scolaire ».
Chercheur en sciences de l’éducation, Inspecteur Général de l’Education Nationale et maître de conférences à l’université de La Réunion.
Bibliographie:
- L’attention aux vulnérabilités des élèves Berger-Levraul 05/01 /2023
- Espaces de parole à l’école, Quels enjeux, quelles pratiques ? Berger-Levrault 11/02/2021
- L’éthique à l’école, Quels enjeux ? quels défis ? Berger-Levrault 12/03/2020
- La philosophie à l’école, Pour apprendre à vivre ensemble L’Harmattan 21/10/2011
- Créer une véritable relation pédagogique Hachette éducation 23/05/2007
M. MARSOLLIER Christophe, Inspecteur général de l’Éducation, du Sport, de la Recherche et ancien élève du lycée (baccalauréat obtenu en 1980) a animé cette conférence et a partagé avec nous les dernières recherches et les meilleures pratiques en matière de relations éducatives et pédagogiques.
Mercredi 21 septembre 2023, le lycée Touchard-Washington a eu l’honneur d’accueillir Christophe MARSOLLIER, Inspecteur général de la recherche et du sport, pour une conférence dédiée à la qualité des relations éducatives et pédagogiques, un levier pour un climat de bien-être et de réussite.
Christophe MARSOLLIER a introduit la conférence avec une phrase d’Albert Jacquard :
« J’aimerais que soit écrit sur les frontons des écoles : « ici nous apprenons l’art de la rencontre »
Une très belle entrée en matière pour le lycée Touchard-Washington soucieux du bien-être de tous ses élèves et « Ne laisser personne au bord du chemin : notre priorité comme aimait le rappeler le Recteur William Marois.
Cette conférence s’inscrit également dans nos objectifs. Le climat scolaire et le bien-être sont de grands enjeux qui imprègnent les valeurs de la République, l’égalité des chances, l’école inclusive et permettent de lutter contre le harcèlement entre élèves.
Christophe MARSOLLIER souligne que le bien-être n’est pas une finalité de l’école mais une condition pour favoriser la réussite scolaire et l’épanouissement des élèves, notamment des jeunes en situation de vulnérabilité.
Repères bibliographiques :
• Bellon J-P et Gardeie B , Quar8er M., Harcèlement scolaire : le vaincre c’est possible. La
méthode de la préoccupa>on partagée, ESF, 2021.
• Jellab A., Marsollier C., Bienveillance et bien-être à l’école. Plaidoyer pour une éducation
humaine et exigeante, Ed. Levrault-Berger, 2018.
Une conférence sur la K-pop :
Sylvie OCTOBRE, sociologue spécialisée dans les pratiques culturelles des enfants et adolescents, viendra exposer ses travaux le 21 mars prochain à 14h à l’amphithéâtre devant nos élèves.
La question est posée : BTS est-il un objet politique ?
Dans son ouvrage « K-pop, soft power et culture globale », Sylvie OCTOBRE écrit ceci : de la musique de BTS à la série Squid Game, une vague de produits culturels sud-coréens déferlent sur le monde et surprend par l’engouement qu’elle suscite. K-pop, K-drama, K-films, mais aussi bandes dessinées (manwhas), c’est ce que l’on désigne comme la Hallyu (mot chinois passé dans la langue courante pour indiquer la vague sud-coréenne de produits culturels). Cet ouvrage expose à quel point cette nouvelle vague culturelle est le fruit d’un écosystème politique et économique spécifique. Faisant suite à la domination anglo-saxonne et japonaise dans la pop culture des générations précédentes, elle constitue une forme de globalisation alternative.
Se penchant sur le cas de la réception française (particulièrement intéressant à analyser car il ne peut être imputé à des proximités culturelles préexistantes, la diaspora sud-coréenne étant quasi inexistante en France et les liens historiques entre les deux pays ténus), l’ouvrage met en évidence une caractéristique des jeunes générations : une ouverture à l’altérité culturelle, où l’esthétique règne en maître, et dont les effets façonnent l’image de ce qu’est une modernité positive, une société désirable, une identité valorisée.
Conférence sur la Justice
Mme Hélène Franco, ancienne juge des enfants à Bobigny est aujourd’hui conseillère à la Cour d’appel de Paris.
Auteure du livre-témoignage « Des hommes et des peines, moments de Justice », elle a été parmi nous le vendredi 22 mars de 10h à 12 à l’amphithéâtre.
L’objectif de cette conférence était de mieux faire connaître et apprécier la Justice, ce service public souvent décrié mais finalement méconnu.
Ce vendredi 22 mars à l’amphi, cinq classes ont eu la chance d’écouter Mme Franco, ancienne juge des enfants et aujourd’hui conseillère à la Cour d’Appel de Paris. Ce fut l’occasion pour beaucoup d’élèves de rencontrer pour la première fois une magistrate et de mieux comprendre l’institution judiciaire.
A l’occasion de sa venue, Mme Hélène Franco a partagé la passion de son métier de magistrate en déconstruisant certains stéréotypes. Les magistrats ne font pas la loi, ils l’appliquent le plus humainement possible avec l’idée que « tout tort mérite réparation » et non pas vengeance… Elle a d’ailleurs insisté à plusieurs reprises sur la nécessité du mot le plus pertinent dès qu’on parle de justice. Ainsi l’égalité n’est pas l’équité et c’est le principe d’égalité qui sert de guide au magistrat.
Elle est revenue sur sa fonction de juge aux enfants à Bobigny qu’elle a exercée pendant une dizaine d’années, expliquant que la protection à l’enfance occupait 75 % de son temps, le reste étant dévolu au traitement de la délinquance de mineurs alors que l’on pense plutôt que c’est l’inverse.
Après avoir commenté un certain nombre de mots-clés écrits par les élèves à propos du terme Justice (par exemple, droit, égalité, police…), Mme Franco a répondu aux questions des élèves. Parmi ces questions :
« Quelle est l’affaire qui vous a le plus marqué ? », « Quelles sont les études nécessaires pour devenir juge ? » « Etes-vous pour ou contre la peine de mort ? »
