Réflexions datant du jeudi 12 janvier 2023 après l’échange entre Mme Jarjat, directrice déléguée de l’Institut Français Liban Sud et nos élèves partenaires de Rafic Hariri High School (Saïda, Liban) :
Dans le cadre de la Spécialité Histoire Géographie Géopolitique Sciences Politiques de classe de Première, nous nous interrogeons sur les formes indirectes de la puissance française, notamment dans le
cadre de la francophonie.
Neuf Instituts Français se situent au Liban. Il y a 40 enseignants de langue française qui préparent aux examens officiels (DELF). 7000 étudiants libanais sont partis étudier en France grâce à des bourses et des coopérations universitaires. Le droit, la médecine et l’ingénierie sont des secteurs privilégiés. Selon Mme Jarjat, « le but d’envoyer les Libanais en France est de leur faire acquérir des compétences qu’ils rapporteront ensuite à leur pays d’origine ». Etre artiste au Liban est difficile. Il n’y a pas de statut d’intermittent du spectacle. Le programme de la Villa Al Qamar permet aux artistes libanais de venir jouer en France et aux artistes français de bénéficier de programmes de création musicale au Liban. Trois projets par an sont entièrement financés par l’Institut Français. Entre 75000 et 80000 Libanais suivent l’actualité française via les neuf antennes. Sur les réseaux sociaux, les nombreux contenus vidéos visent à cibler la jeunesse libanaise. Malgré tout, Mme Jarjat reconnaît que leur communication est moins performante que l’ambassade des Etats-Unis. Ils veulent donc se diversifier pour pouvoir rivaliser. Les lycéens français se sont intéressés aux différentes musiques francophones écoutées au Liban. Les réponses ont été diversifiées : de Céline Dion à Ninho.
Nos élèves partenaires libanais souhaitent chercher des sponsors afin de se retrouver en présentiel.
